CAPUCINE VEVER

DEPUIS 1991, LES INSTANTS DÉRIVENT DU SAHARA SEPTENTRIONAL, 2018
Vue de l'exposition personnelle Une terre qu'on ne voit jamais au même endroit, de jour comme de nuit, Instants Chavirés /©A.Mole et C.Vever



L’installation en verre soufflé Depuis 1991, les instants dérivent du Sahara septentrional inscrit l’importance du récit dans l’exposition. Si les Instants Chavirés étaient sur le pôle Nord magnétique, le lieu aurait dérivé de 1485km depuis 1991 (la vitesse de dérive du pôle Nord magnétique étant de 55km/an). 1485km plus haut Sud du lieu d’exposition se trouve le Nord du Sahara.

Jeu de mot avec le nom du lieu d’exposition, l’instant est le plus petit élément constitutif du temps, c’est un moment infinitésimal. Réalisée en verre soufflée par un néoniste, l’œuvre reproduit les codes esthétiques d’un tube fluorescent qui n’est pas allumé. Plutôt que de montrer la fluidité du gaz néon qui devrait circuler dans le verre, le parti pris ici est celui d’une fluidité induite. C’est le souffle que le néoniste produit pour donner forme à la phrase qui est mis en avant. La phrase est un tube géant par lequel l’air circule. Disposé au fond de la halle d’exposition, cette phrase se forme tel une ligne d’horizon courbée, constituée d’une multitude de détour.





DEPUIS 1991, LES INSTANTS DÉRIVENT DU SAHARA SEPTENTRIONAL

2018

Design typographique: Hélène Marian.
Matériaux : Verre soufflé et taquet
Dimension : 550 x 25 x 4 cm
Production : Les Instants Chavirés..

Exposition:
x 2018: Exposition personnelle Une terre qu'on en voit jamais au même endroit..., Instants Chavirés, Montreuil.